lundi 2 juin 2014

Ecarlate de Hillary Jordan.

Résumé : 

Une Chrome. Une Rouge. Pour Hannah Payne, la sentence est tombée. Pendant seize ans, la jeune femme devra porter sur sa peau la couleur de son crime, celui d'avoir aimé un homme marié, un pasteur, et d'avoir supprimé le fruit de cette passion illégitime pour protéger son amant.
Mais dans une Amérique où les droits des femmes sont niés, l'avortement est sévèrement puni. Ici, l’Église a pris le pas sur l’État et dicte sa loi implacable. Aucun pardon, aucune réinsertion possibles : stigmatisée aux yeux de tous, rejetée par les siens, Hannah doit affronter la haine et la violence des hommes. Seule. Centres de redressement, groupuscules extrémistes, pour les Chromes le danger est partout.
Une solution : fuir. Mais où ? Et comment ? Car dans un monde paranoïaque, à qui peut-on encore se fier ?


Mon avis : 

Je ne devrais peut-être pas posté cet avis aujourd'hui, vu que j'ai lu ce livre il y a un bon moment déjà... (Novembre 2013 pour être toutafé exacte les gens!) Mais toute l'histoire est encore bien imprimée dans ma mémoire, jusqu'à la plume de l'auteure. Je peux le dire sans aucune honte : ce livre ne me quitte plus depuis que je l'ai achevé il y a presque 8 mois de ça maintenant. 
L'histoire est une réécriture de la Lettre Écarlate de Nathaniel Hawthorne mais, pour l'avoir lu dans la foulée, je peux vous assurer que cette modernisation vous parlera beaucoup plus. 
Bon, je suis aussi très touchée par les questions du féminisme et du rapport que celui-ci entretiens à la religion donc ça ne pouvait que me parler. J'ai trouvé que l'omniprésence de cette religion étouffante était extrèmement crédible. Tellement crédible que s'en est devenue terrifiant. En effet, l'avancée de la science et la montée des extrémismes pourraient présagés un tel avenir. 
La condition des femmes est un axe du roman aussi très troublant : en effet, il n'y a que les femmes qui peuvent être chromées, il n'y a donc que les femmes que l'on peut humiliées ainsi. Ça donne à réfléchir non ?
Enfin, pour ne pas m'éterniser sur cette chronique qui pourrait très bien durer des heures je finirais ainsi : il faut lire ce roman pour appréhender le féminisme d'une autre façon, celle de la femme opprimée. Parce qu'on ne le dira jamais assez mais les femmes ont encore un long chemin à parcourir jusqu'à l'égalité. 


Citation favorite : 

"-Quand elle s'éveilla, elle était rouge."

Lu en numérique

♥ ♥ ♥ ♥ ♥ 
Coup de cœur ! 

Mélu.

2 commentaires:

  1. J'aime beaucoup cet auteur, j'ai lu Mississippi d'elle et c'était tellement beau ! :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Maintenant j'ai très envie de découvrir Mississippi ! *.*

      Supprimer